C’était le mardi 03 août 2010, l’intermédiaire et avec lequel nous avions déjà travaillé, nous adressait spontanément un courriel dont l’essentiel est reproduit ci-dessous :

Nous ne le savions évidemment pas à l’époque mais ce texte, qui équivaut, en volume, à environ cinq lignes pleines, recense pas moins de sept inexactitudes. Ce sont les termes qui sont surlignés en jaune.
Voici, résumé, le détail des “7 erreurs”:
“un de mes clients” : En réalité, cet intermédiaire et le propriétaire venaient d’être mis en contact par un “indicateur”: ils ne se connaissaient en aucune façon et ne se sont rencontrés qu’une seule fois.
“sa Chenard et Walcker” : En réalité, la voiture n’appartenait pas au “propriétaire” mais à une association dont n’a jamais pu savoir grand chose. Mais ce n’est pas l’association qui a bénéficié du prix de vente. On ne sait pas pourquoi.
“un véritable monument historique” : En réalité, l’expertise a montré que la carrosserie n’était pas contemporaine du châssis mais bien postérieure de plusieurs années. Ce que l’intermédiaire a avoué ne pas ignorer beaucoup plus tard et devant la justice.
“la voiture fonctionne très bien” : En réalité, absolument pas
“entièrement d’origine” : faux aussi pour les raisons exposées ci-dessus
“jamais restauré” : En réalité, la carrosserie avait bien été restaurée, puis artificiellement vieillie.
“éligible au Londres-Brighton” : faux encore, il est précisé dans le règlement du Veteran Car Run que ce modèle de Chenard & Walcker est non-éligible
Enfin, à une question posé le jour même sur l’historique de la voiture, l’intermédiaire répondait :

Tout ce qui est surligné en jaune dans le texte ci-dessus s’est révélé être faux.
Pourquoi revenir aujourd’hui sur cette affaire aujourd’hui ? Pour expliquer simplement et clairement les conséquences auxquelles peuvent s’attendre un collectionneur passionné qui accorderait dans un enthousiasme juvénile sa confiance à un intermédiaire sans vergogne.
Et aussi parce qu’après plus de dix années de procédures, après des dizaines de milliers d’euros de frais de justice, après la relaxe d’un des impétrants (qui s’était engagé – devant le tribunal – à racheter la voiture au prix de vente) et la condamnation de l’autre, le montant des sommes que nous avons reçus en dédommagement est exactement égale à zéro euro.
Dans le même temps le préjudice dépasse les 200 000 €.
Cela vous intéresse de savoir comment nous nous sommes fait avoir? Et, par suite, comment ne pas se faire avoir?
Je vous raconte tout ça dans les posts qui suivent.
A bientôt.
JW