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(V) Le contrat de vente

Je reprends les derniers mots de mon précédent post :

« L’affaire fut finalement conclue au prix de 200 K€. L’intermédiaire conservera 25 K€ pour lui, versera 25 K€ à un indicateur et octroiera 150 K€ au propriétaire »

C’est juste pour vous confirmer qu’il n’y a pas de coquille. Quant au contrat de vente en voici deux extraits :

Il n’y a pas grand-chose à dire en vérité sur ce contrat sinon qu’il s’agit bien d’un contrat présenté comme un contrat de vente mais ce n’en est pas un. Un contrat qui mérite ce qualificatif suppose que celui qui se présente comme vendeur soit propriétaire de ce qu’il vend. Or, la signataire, que nous continuerons à appeler la SARL X, ne l’était pas.

En effet, le papier ci-dessus date du 3 septembre, les fonds ont été virés le 14 septembre mais la SARL X, signataire du contrat, n’a acquis le véhicule que plusieurs jours plus tard.

En vendant un bien qui ne lui appartenait pas, la SARL X a commis une infraction au regard du droit français.

Ainsi, passons tout de suite à la leçon du jour :

ERREUR N°1 à ne pas commettre : ne pas vérifier que le vendeur est bien propriétaire du véhicule avant de le lui acheter.

ERREUR n°2 à ne pas commettre : croire que certaines personnes ne sont pas capables de tout oser en marge du plus élémentaire respect des règles de droit. Quelquefois, ça passe. La preuve en est.

ERREUR n°3 à ne pas commettre : faire confiance à un marchand qui commet une faute d’orthographe dans le nom de la voiture qu’il vend, ça c’est vraiment une grosse bêtise que nous avons faite.

Enfin, je vous livre un dernier extrait du contrat qui nous invite à la réflexion philosophique:

…nous ne deviendrons pas alors des Professionnels douteux qui ne mériteraient plus votre confiance” : ayons une pensée pour Friedrich Nietzsche qui n’aurait pas eu à prêcher, pour nos amis, son célèbre “Deviens ce que tu es”.