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XVII – Et advint la période des lettres recommandées

Notre plainte au procureur de la république sera déposée le 1er juin 2011.

Avant cela, nos demandes auprès de la partie adverse auront dû être formalisées par des mises en demeure et autres lettres recommandées. Le tout en poursuivant nos investigations et en tentant de rétablir le dialogue. Car il était évident que notre ex-conseiller avait été pris le doigt dans le pot de confiture et qu’il était préférable de s’asseoir autour d’une table.

Faisons un point :
– Nous avions une promesse écrite de reprise du véhicule s’il n’était pas éligible au Londres-Brighton et nous n’avions pas l’attestation promise. Condition suffisante. On pouvait s’arrêter là.

Mais aussi :
– Nous avions mis en évidence un grand nombre de contradictions dans les déclarations qui nous avaient été faites (Notamment des numéros de série différents sur le contrat de vente et l’attestation FFVE ).
– Nos demandes sur les échanges avec le Veteran Club Run de Londres n’avaient obtenu aucune réponse.
– Le papiers de la voiture (certificat de cession, contrôle technique, et carte grise) ne nous avaient pas été remis.

Au surplus, à l’occasion de nos visites à la gendarmerie, nous avions appris que la voiture avait bien obtenu une carte grise. Mais celle-ci avait été établie le 17 février dernier au nom de la SARL X (qui entretemps avait changé de nom !)

Enfin, débusqué par nos lettres recommandées, le précédent propriétaire nous avait rendu visite pour nous expliquer qu’il avait bien une première carte grise et que notre vendeur était tout à fait au courant.

Le fait d’avoir fait établir une seconde carte grise en connaissance de cause ajoutait au palmarès de notre marchand un délit de faux et usage de faux.

Je pensais, au vu de ces aspects factuels, que mes interlocuteurs feraient montre de bon sens et comprendraient qu’ils avaient intérêt à renouer le dialogue.

Ce ne fut pas le cas. Pourquoi ? Hubris ? Manque de jugement ? Ou don supérieur dans l’art de la manipulation ? A ce jour, j’hésite encore.

En attendant de se prononcer, dans le prochain post, je parlerai du précédent propriétaire.