Au cours du procès, le président du tribunal demanda aux deux personnes concernées, d’apporter la contradiction aux arguments que venait d’exposer l’expert.
Le marchand a déclaré sans vergogne qu’il s’agissait d’un faux débat car, selon lui, la valeur de la voiture était bien celle à laquelle il l’avait vendue et qu’il était prêt à la racheter à ce prix sous huitaine. Le président lui a bien fait répéter afin que sa réponse soit notée par le greffier. Ce qui fut le cas.
Le lendemain du procès, 23 mai 2019, je demandais au marchand de respecter son engagement. Il refusa, arguant qu’il n’avait pas à sa disposition la somme nécessaire.
Je lui ai alors fait la proposition suivante : « Puisque vous êtes persuadé que la voiture vaut bien la somme à laquelle vous l’avez vendue, mettons-la aux enchères. Si elle se vend au-delà de la somme convenue, l’excédent sera pour vous. Dans le cas contraire, vous comblerez la différence »
Et j’ajoutais : « je vous laisse le choix de la maison de ventes aux enchères »
La réponse ne tarda pas : « Je n’ai jamais eu confiance dans les ventes aux enchères »
En résumé :
Une belle promesse la main sur le coeur devant le tribunal.
Un reniement 24 h plus tard.
Un refus de se plier à la plus élémentaire des logiques.
Et le tour était joué.
Même le tribunal des référés nous a déboutés.