"La revue automobile"- 1949
Un bref article sur ces nouvelles Ferrari qui font de plus en plus parler d’elles.
C’est tiré de « La Revue Automobile » du 1er octobre 1949.
CES trois modèles, types 166 inter, 166 (« mille miles ») et 166 F2 (course), sont équipés de l’extraordinaire moteur de 1.995 cc. à 12 cylindres en V, deux arbres à cames en tête et soupapes en tête inclinées commandées par culbuteurs.
Ce moteur représente actuellement le type même d’une mécanique moderne et poussée. Tout a été prévu pour autoriser des régimes exceptionnellement élevés (le moteur de la voiture de course donne toute sa puissance à 7.000 tr.-m.). C’est ainsi qu’une cylindrée de 2.000 cc. a été divisée en 12 cylindres pour permettre l’allègement des équipages mobiles.
Remarquez notamment que la course est plus faible que l’alésage de façon à ce que le piston, malgré le régime élevé, n’atteigne pas une vitesse prohibitive. D’autre part, le fait que les bielles sont attelées par paire sur chacun des manetons permet d’obtenir entre chaque cylindre un emplacement suffisant pour que l’eau de refroidissement, qui est en circulation autour, baigne toute la hauteur de chaque cylindre.
Rappelons que ce moteur n’est plus un prototype et que son palmarès comporte déjà 9 grandes victoires parmi lesquelles la Coupe des Mille Miles.
Rappelons que ce moteur n’est plus un prototype et que son palmarès comporte déjà 9 grandes victoires parmi lesquelles la Coupe des Mille Miles.
Les trois modèles de Sport, Grand’ Sport et Course utilisent les mêmes éléments mécaniques à l’exception des dispositifs d’alimentation, d’allumage et de la suspension arrière. Celle-ci est classique, à deux ressorts semi-elliptiques, sur les deux premiers modèles, et indépendante par barres de torsion sur la voiture de course.
La suspension avant indépendante de tous les types se compose de deux parallélogrammes déformables, aux articulations inférieures desquels s’accroche un ressort transversal à lames.